INTERVENTIONS

PAPIER TAMPONS CISEAUX

Avec les écoles élémentaires et maternelles d’Abriès-Ristolas, de Molines-en-Queyras et de Saint Véran.

Intervention menée entre octobre 2022 et mai 2023 dans le cadre d’une résidence de création sur le territoire du Queyras (05), en partenariat avec Bienvenue-là-haut et le Parc Naturel Régional du Queyras.

A quoi sert une affiche ? Une affiche sert à faire passer un message. Comment faire passer un message ? Avec des mots, avec une image … et une image peut-être un dessin ou une forme géométrique, une forme non géométrique, ou encore une photo etc.
En l’espace de deux séances, seuls ou en petits groupes, les enfants ont créé des slogans poético-écolo et réalisé des affiches en papier découpé ou déchiré sur la thématique de l’environnement et de la protection du monde vivant. Ces affiches, fixées sur des tasseaux de bois furent présentées lors d’une exposition qui a réuni les trois écoles.

ROUVRIR LE MONDE

Projet mené au Centre Social du Grand Canet en collaboration avec Image Clé.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de L’Été culturel 2021, dispositif porté par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et destiné à favoriser la découverte des pratiques artistiques pour les publics de structures du champ social implantées sur le territoire.

A partir de représentations de tables d’orientation, et mêlant photographies et dessins, les adolescents ont été invités à s’interroger et à porter un regard personnel sur leur territoire.

Les participants se sont ainsi exercés à la prise de vue d’un paysage. Le parc de l’Espérance fut choisi comme le lieu idéal pour bénéficier d’un large panorama sur la ville de Marseille. Dans son champ, il englobait le patrimoine local comme l’usine POL, l’immeuble « Maison Blanche », la Bonne Mère, la tour La Marseillaise ou encore la zone portuaire.

Le groupe a d’abord utilisé la photographie, le résultat fut l’impression d’une image longue d’environ 2 mètres. Puis, ils sont intervenus sur l’image via le dessin pour signaler les lieux ou bâtiments « remarquables » de leur point de vue.

Ce questionnement sur ce que nous voyons mais aussi sur le point de vue depuis lequel nous portons notre regard a permis de revenir sur une partie de l’histoire du quartier du Canet, et également d’interroger le groupe d’adolescents sur son rapport à l’ensemble de la ville, visible mais pour autant lointaine.

IMAGE PERFORMÉE

Classe de CE2 – Ecole Elémentaire La Mazet à Fos-sur mer
Intervention menée avec le Centre d’Art Contemporain Intercommunal d’Istres – 2021

L’objectif de ce workshop est de développer l’idée du point de vue en concevant pour cela un dispositif simple et contraignant à activer lors de la prise de vue.
Le point de vue implique de prendre le temps d’observer ce qui nous entoure, il induit aussi de se poser la question du positionnement physique et également intellectuel.
Pour «bien» regarder, le corps doit se déplacer dans l’espace et parfois prendre une position inhabituelle.
Se pose ainsi la question du regard, “comment dois-je me positionner pour prendre une photographie”, “quel est le point de vue idéal?”
Les participants sont ainsi invités à fabriquer des objets, des dispositifs, afin de modifier leur point de vue puis à expérimenter ces nouveaux «outils».

AUTOFICTION, une histoire en images

Avec la classe de CAP maçon 1ère année du Lycée Professionnel Privé St Henri à Marseille. Ce projet a été réalisé dans le cadre des projets INES (Initiatives Éducatives Scolaires), initiés et financés par la région PACA de mars à juin 2018.

Autofiction ou l’art de s’inventer soi-même.
Dans la littérature, l’autofiction est une œuvre par laquelle un auteur s’invente une personnalité et une existence tout en conservant son identité réelle, à travers son nom propre. Dans l’art contemporain, certains artistes ont mis en œuvre différentes sortes d’autofictions pour se « façonner « une identité et qui plus est une identité artistique. Ils se sont pris comme « objet » de leur œuvre pour s’inventer un destin, élaborer une autre représentation de soi.
A une époque où notre vie virtuelle prend presque autant de place que notre vie réelle, il m’intéressait de proposer cette réflexion sur l’image de soi à un groupe de jeunes adultes. Cette réflexion a pris autant de directions différentes qu’il y avait de personnalités et de parcours.
En une dizaine de séances passées au lycée mais également lors de sorties dans Marseille, les élèves se sont familiarisés à la manipulation d’un appareil photo, à la prise de vue et à la construction d’une narration à partir de leurs propres images.
Le résultat de ce travail fut la réalisation d’un petit livre individuel de photographies.

REGARDS SUR LE MONDE

Classe de CM2 et 6ème – Collège Gabriel Péri, Gardanne
Intervention menée avec le Frac Provence Alpes Côte-d’Azur dans le cadre du dispositif “Entrée des artistes” – 2017

Création d’un herbier lumineux et collectif.

J’ai invité les enfants à s’intéresser à l’infiniment petit, à se rapprocher du végétal, à observer avec attention le détail d’une feuille, d’une fleur et ainsi, à réaliser collectivement un herbier lumineux.
Les enfants ont ainsi esquissé sur du papier noir les lignes principales d’une feuille d’arbre ou d’un arbuste puis à l’aide de différents outils ont piqué des trous sur les lignes principales de leur dessin. Les nervures qui parsèment chaque feuille ont également été percées afin de préciser leur œuvre.
Accrochés sur les vitres de l’établissement, la lumière révèle les « dessins » des enfants.

 

BÉTON ET MAUVAISES HERBES

 Classe de CM1 – CM2 – École HLM Perrin, Marseille – 2016

Projet mené en partenariat avec La cité des arts de la Rue, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Fonds communal d’art contemporain de la Ville de Marseille dans le cadre du dispositif « Collections partagées » et le Réseau d’Éducation Prioritaire REP +.

Réalisation de deux œuvres autour du thème de la ville et de la nature. Les enfants ont imaginé des motifs végétaux afin de créer toute une gamme de tampons qui ont servi par la suite à la réalisation de l’œuvre « Jungle urbaine ». Fruit d’un travail collectif, les enfants ont œuvré en groupe sur plusieurs feuilles, jusqu’à ce que la ville soit entièrement végétalisée.

La seconde partie de ce projet fût la création d’une ville verte en pop-up. Les enfants ont découvert le potentiel du papier et créé de petites architectures colorées en volume.

PAYSAGE, HISTOIRE DE POINT DE VUE

Avec la classe de CAP maçon 1ère année.
Lycée Privé Professionnel St Henri à Marseille. Intervention menée dans le cadre de la manifestation L’Art renouvelle le Lycée, le Collège, la Ville et l’Université entre janvier et mai 2015.

Le point de vue implique de prendre le temps d’observer ce qui nous entoure, il induit aussi de se poser la question du positionnement physique et également intellectuel.
Pour «bien» regarder, le corps doit se déplacer dans l’espace et parfois prendre une position inhabituelle, il en est de même pour l’esprit il doit se remettre en cause et accepter d’aborder des choses nouvelles avec un œil neuf.

Au fil des séances, j’ai développé avec la classe un projet autour de cette idée de point de vue en prenant comme référence artistique mon propre travail ainsi que certaines des œuvres de Philippe Ramette. Ainsi nous avons posé la question du regard, «où dois-je me positionner pour contempler un paysage, quel est le point de vue idéal»

Les élèves ont ainsi fabriqué des objets, des dispositifs de contemplation afin de changer de point de vue puis ils ont pris des photographies en utilisant ces nouveaux «outils».

Lors de l’exposition de restitution, ces sculptures ont été présentées ainsi qu’une sélection des photographies prises par les élèves lors de notre excursion dans la calanque de Niolon.