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ABOUT
Patricia Boucharlat est née en 1980. Diplômée de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Marseille en 2006, elle vit et travaille à Marseille.
Artiste polymorphe, son travail mêle étroitement la photographie, l’installation et le dessin.
Ses expositions personnelles récentes questionnent son rapport au paysage autour du renouvellement permanent des formes, qu’elles soient naturelles ou liées aux médiums : Singularité Pittoresque à la Galerie Territoires Partagés, Marseille (2019), Histoires Naturelles, Espace GT, Marseille (2018) … Elle aime collaborer avec d’autres artistes et participe entre autre à un projet de recherche avec le Collectif Deux bis (Marseille). Elle est aussi co-fondatrice de l’AtelieRnaTional (2010-2014).
En parallèle de son travail plastique, elle s’investit dans la conception d’ateliers de pratique artistique en partenariat avec des associations et des institutions culturelles telles que Polaris – Centre d’Art (Istres), le Frac PACA, l’association Image Clé, La Forêt en Papier …
Born in 1980, Patricia Boucharlat lives and works in Marseille, France. She graduated from the Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille in 2006 (DNSEP).
As a polymorphic artist, her work closely mixes photography, installation and drawing.
Her recent solo exhibitions question her relationship to landscape around the permanent renewal of forms, whether natural or related to the mediums: Singularité Pittoresque at the Galerie Territoires Partagés, Marseille (2019), Histoires Naturelles, Espace GT, Marseille (2018) etc. She likes to collaborate with other artists and participates in a research project with the Collectif Deux bis (Marseille). She is also co-founder of the AtelieRnaTional (2010-2014).
In parallel to her plastic work, she is involved in the design of artistic practice workshops in partnership with associations and cultural institutions such as the Polaris – Centre d’Art (Istres), the Frac PACA, Image Clé, La Forêt en Papier.
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WORKS
FIGURES
IN SILVIS
SINGULARITÉ PITTORESQUE
HISTOIRES NATURELLES
STOLON
NOTHING SPECIAL
STIMMUNG
SWING WINGS
NATURE MORTE
NEIGES
PATRICIA BOUCHARLAT
EDITIONS
PÉNÉPLAINE
livre d’artiste auto-édition, 15 exemplaires – 2018
VHERBES
Patricia Boucharlat & Laura Laguillaumie
leporello auto-édition, 50 exemplaires – 2018
FLASSSSH
flipbook auto-édition, 50 exemplaires – 2016
CHIMÈRES VÉGÉTALES
photozine auto-édition, 50 exemplaires – 2016
MURDER PARTY
photographie numérotée et signée, 10 exemplaires – 2012
avec le soutien de la Galerie Territoires Partagés – épuisée
INTERVENTIONS
ROUVRIR LE MONDE
Projet mené au Centre Social du Grand Canet en collaboration avec Image Clé.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de L’Été culturel 2021, dispositif porté par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et destiné à favoriser la découverte des pratiques artistiques pour les publics de structures du champ social implantées sur le territoire.
A partir de représentations de tables d’orientation, et mêlant photographies et dessins, les adolescents ont été invités à s’interroger et à porter un regard personnel sur leur territoire.
Les participants se sont ainsi exercés à la prise de vue d’un paysage. Le parc de l’Espérance fut choisi comme le lieu idéal pour bénéficier d’un large panorama sur la ville de Marseille. Dans son champ, il englobait le patrimoine local comme l’usine POL, l’immeuble « Maison Blanche », la Bonne Mère, la tour La Marseillaise ou encore la zone portuaire.
Le groupe a d’abord utilisé la photographie, le résultat fut l’impression d’une image longue d’environ 2 mètres. Puis, ils sont intervenus sur l’image via le dessin pour signaler les lieux ou bâtiments « remarquables » de leur point de vue.
Ce questionnement sur ce que nous voyons mais aussi sur le point de vue depuis lequel nous portons notre regard a permis de revenir sur une partie de l’histoire du quartier du Canet, et également d’interroger le groupe d’adolescents sur son rapport à l’ensemble de la ville, visible mais pour autant lointaine.
IMAGE PERFORMÉE
Classe de CE2 – Ecole Elémentaire La Mazet à Fos-sur mer
Intervention menée avec le Centre d’Art Contemporain Intercommunal d’Istres – 2021
L’objectif de ce workshop est de développer l’idée du point de vue en concevant pour cela un dispositif simple et contraignant à activer lors de la prise de vue.
Le point de vue implique de prendre le temps d’observer ce qui nous entoure, il induit aussi de se poser la question du positionnement physique et également intellectuel.
Pour «bien» regarder, le corps doit se déplacer dans l’espace et parfois prendre une position inhabituelle.
Se pose ainsi la question du regard, “comment dois-je me positionner pour prendre une photographie”, “quel est le point de vue idéal?”
Les participants sont ainsi invités à fabriquer des objets, des dispositifs, afin de modifier leur point de vue puis à expérimenter ces nouveaux «outils».
AUTOFICTION, une histoire en images
Avec la classe de CAP maçon 1ère année du Lycée Privé Professionnel St Henri à Marseille. Ce projet a été réalisé dans le cadre des projets INES (Initiatives Éducatives Scolaires), initiés et financés par la région PACA de mars à juin 2018.
Autofiction ou l’art de s’inventer soi-même.
Dans la littérature, l’autofiction est une œuvre par laquelle un auteur s’invente une personnalité et une existence tout en conservant son identité réelle, à travers son nom propre. Dans l’art contemporain, certains artistes ont mis en œuvre différentes sortes d’autofictions pour se « façonner « une identité et qui plus est une identité artistique. Ils se sont pris comme « objet » de leur œuvre pour s’inventer un destin, élaborer une autre représentation de soi.
A une époque où notre vie virtuelle prend presque autant de place que notre vie réelle, il m’intéressait de proposer cette réflexion sur l’image de soi à un groupe de jeunes adultes. Cette réflexion a pris autant de directions différentes qu’il y avait de personnalités et de parcours.
En une dizaine de séances passées au lycée mais également lors de sorties dans Marseille, les élèves se sont familiarisés à la manipulation d’un appareil photo, à la prise de vue et à la construction d’une narration à partir de leurs propres images.
Le résultat de ce travail fut la réalisation d’un petit livre individuel de photographies.
REGARDS SUR LE MONDE
Classe de CM2 et 6ème – Collège Gabriel Péri, Gardanne
Intervention menée avec le Frac Provence Alpes Côte-d’Azur dans le cadre du dispositif “Entrée des artistes” – 2017
Création d’un herbier lumineux et collectif.
J’ai invité les enfants à s’intéresser à l’infiniment petit, à se rapprocher du végétal, à observer avec attention le détail d’une feuille, d’une fleur et ainsi, à réaliser collectivement un herbier lumineux.
Les enfants ont ainsi esquissé sur du papier noir les lignes principales d’une feuille d’arbre ou d’un arbuste puis à l’aide de différents outils ont piqué des trous sur les lignes principales de leur dessin. Les nervures qui parsèment chaque feuille ont également été percées afin de préciser leur œuvre.
Accrochés sur les vitres de l’établissement, la lumière révèle les « dessins » des enfants.
BÉTON ET MAUVAISES HERBES
Classe de CM1 – CM2 – École HLM Perrin, Marseille – 2016
Projet mené en partenariat avec La cité des arts de la Rue, le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Fonds communal d’art contemporain de la Ville de Marseille dans le cadre du dispositif « Collections partagées » et le Réseau d’Éducation Prioritaire REP +.
Réalisation de deux œuvres autour du thème de la ville et de la nature. Les enfants ont imaginé des motifs végétaux afin de créer toute une gamme de tampons qui ont servi par la suite à la réalisation de l’œuvre « Jungle urbaine ». Fruit d’un travail collectif, les enfants ont œuvré en groupe sur plusieurs feuilles, jusqu’à ce que la ville soit entièrement végétalisée.
La seconde partie de ce projet fût la création d’une ville verte en pop-up. Les enfants ont découvert le potentiel du papier et créé de petites architectures colorées en volume.
PAYSAGE, HISTOIRE DE POINT DE VUE
Avec la classe de CAP maçon 1ère année
Lycée Privé Professionnel St Henri à Marseille. Intervention menée dans le cadre de la manifestation L’Art renouvelle le Lycée, le Collège, la Ville et l’Université entre janvier et mai 2015.
Le point de vue implique de prendre le temps d’observer ce qui nous entoure, il induit aussi de se poser la question du positionnement physique et également intellectuel.
Pour «bien» regarder, le corps doit se déplacer dans l’espace et parfois prendre une position inhabituelle, il en est de même pour l’esprit il doit se remettre en cause et accepter d’aborder des choses nouvelles avec un œil neuf.
Au fil des séances, j’ai développé avec la classe un projet autour de cette idée de point de vue en prenant comme référence artistique mon propre travail ainsi que certaines des œuvres de Philippe Ramette. Ainsi nous avons posé la question du regard, «où dois-je me positionner pour contempler un paysage, quel est le point de vue idéal»
Les élèves ont ainsi fabriqué des objets, des dispositifs de contemplation afin de changer de point de vue puis ils ont pris des photographies en utilisant ces nouveaux «outils».
Lors de l’exposition de restitution, ces sculptures ont été présentées ainsi qu’une sélection des photographies prises par les élèves lors de notre excursion dans la calanque de Niolon.
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Patricia Boucharlat